13 juil. 2015

13-07-2015 - Las Vegas (Jour 4)


Je mets le réveil à 4:00 du matin afin de partir tôt et d'avoir le temps de faire honneur à notre planning. Je me tourne vers mon ami mais impossible de le réveiller. J'abandonne et reconfigure la sonnerie pour 9:00. Nous nous rendons directement à la banque pour vérifier qu'il a bien été remboursé du premier motel. Nous ne quittons pas Flagstaff avant 11:30, pour rejoindre Tuba City. Que de temps perdu...
Aux sons intercallés de la radio chrétienne, sur laquelle découvre « How Sweet The Sound » de Citizen Way, et des tubes du moment tels « Shut Up And Dance » de Walk The Moon, il s'élance à 150km/h au lieu de 120 et nous nous mettons à rire. $200 d'excès de vitesse et $100 de « saleté », ce serait du joli !

A Tuba City, nous voyons par hasard le panneau indiquant les empruntes de dinosaures.

Nous nous y arrêtons, sous une chaleur intenable. Les indiens présents sur place, gardiens du site, proposent une visite guidée contre des pourboires. Nous décidons de chercher seuls, pour plus de plaisir et de fierté. Nous nous trouvons enfin dans un vrai désert américain. Quel bonheur!

Nous trouvons des empruntes sur le sol, dont celle d'un T-rex, ce qui m'impressionne. La température ne nous permet que de rester quarante-cinq minutes, le temps de prendre des photos.

Puis direction le Grand Canyon, où nous tombons sur une longue route au milieu de la forêt. Il y a plusieurs points de vue sur lesquels nous pouvons stationner pour admirer la vue. Je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à cela. Et le canyon est bien différent de ce que j'ai pu voir sur des clichés. Certes, la pluie s'abattant en son centre le rend très beau, mais je le pensais différent.

Je conduis deux heures pour le retour, de nuit. Je m'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence pour lui rendre le volant pour la fin du trajet, jusqu'à Vegas. Nous arrivons au Bellagio à 23:00. Panique : il faut ranger la voiture avant que le valet ne la prenne. Un énorme fou rire s'empare de nous pendant que mettons comme nous le pouvons de l'ordre dans nos affaires. Nous finissons avec deux valises, deux sacs et... deux sacs plastiques. De plus, nous avons l'air de clochards dans nos tenues. Mais peu importe, ce soir, nous passons la nuit dans un hôtel de luxe ! De 23:40 à 0:00, nous assistons à deux shows.

A 0:15, nous montons dans notre chambre et sommes une nouvelle fois pris d'un gros fou rire dans l'ascenseur puisqu'il nous est impossible de comprendre comment nous en servir. Deux guests nous indiquent qu'il faut introduire la carte de la chambre avant d'appuyer sur le bouton du 32ème étage. Nous ne pouvons nous arrêter de rire, sous leurs regards perplexes. Non, nous ne sommes pas fous. Nous filmons notre installation. De vrais gosses. Nous y restons jusqu'à 1:15, le temps de nous changer. De 1:30 à 3:30, nous longeons le strip sous une chaleur terrible. Nous devons monter et descendre des passerelles pleines de clochards et de gens alcoolisés, l'odeur de drogue imprégnant nos narines. Vive Vegas! Cependant, je trouve que les rues sont peu peuplées pour une ville d'une telle renommée. Pour tenir, il nous vole des bouteilles d'eau Dasani.

Nous retournons au Bellagio, où je veux jouer. Mais je ne comprends pas le fonctionnement des machines et il est tard. Je prends juste une photo et nous montons dans notre chambre. Sur le chemin, j'entends une chanson de mon album de country, « It Never Rains In Southern California ». Une fois au 32ème étage, nous nous couchons exténués.

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