Biscarrosse,
mon lieu de vacances favori. Là où j'ai passé toutes les vacances
de mon enfance. Je me souviens clairement de tellement de choses. De
nos road trips dans le camion aménagé de mon père, du parking
privé où nous passions nos nuits entourés de vers luisants, des
douches clandestines que nous prenions le matin dans un camping qui
ne contrôlait pas les entrées, du ponton du lac duquel je sautais
sans cesse pour retomber dans les grands bras de mon papa, des repas
pris sous les pins un peu en dehors de la ville, du château
gonflable et des voitures-robots que je conduisais tous les soirs, de
la glace italienne rituelle mangée en longeant la rue piétonne, du
chanteur qui chaque soir jouait les mêmes refrains... Je peux dire
que j'ai eu une belle enfance.
Et
en y retournant quelques années plus tard (en août 2009) pour faire
découvrir ce merveilleux endroit à mon petit frère de 5 ans, il
est clair que la magie était toujours au rendez-vous, le ponton en
moins cependant. Mais les glaces, les beignets de calmars, les
vagues, les spectacles du soirs étaient bien là.
Quelques spectacles
Nous
avons même revu le fameux chanteur à une terrasse de café et avons
discuté avec lui. L'idole de mon enfance.
Petite
virée obligatoire sous les pins pour un repas traditionnel.
Et
pour finir, la Dune du Pyla (ou Pilat). Ce n'est pas faute de
connaître le lieu, mais cela reste une expérience géniale.
Tellement que je la grimpe à chaque fois que je vais à Biscarrosse.
La preuve en Août 2011, avec mon amie d'enfance, Amandine.
13h
de route cette fois-ci, en train et bus. Une journée interminable.
Oui je suis fatiguée.
Tente
cassée dès l'arrivée à cause d'un week-end que j'avais fait deux
mois avant (les personnes qui l'avaient repliée s'étaient bien
gardées de me dire qu'elles avaient eu un léger souci...), une
tempête ayant frappé le soir de l'anniversaire d'Amandine et ayant
inondé la tente alors que nous étions au restaurant. Mais les
classiques en valaient la peine.