2 juin 2015

02-06-2015 - Jamaïque (Jour 4)

La dernière journée démarre à 7:00. Nous nous douchons et rassemblons nos affaires. Je me prélasse ensuite sur un transat, au bord de l'eau, de la musique dans les oreilles. Je profite une dernière fois de cette île paradisiaque. Moi qui avais des a priori, je ne regrette finalement pas d'être venue. Je peux désormais cocher pas mal de choses sur ma bucket list. Mais il est inutile de préciser que je ne pourrais pas vivre ici. Malgré mes habitudes de campings, mon confort est bien trop mis à l'épreuve et je ne me sens absolument pas en sécurité, même si je sais pertinemment qu'il ne m'arrivera rien.
Le shuttle vient nous chercher à 11:00 avec trente minutes de retard. En attendant le décollage de l'avion à 15:30, je m'achète un hot-dog et des frites chez DQ, et nous passons les contrôles avec succès cette fois. Je suis heureuse de retrouver les rues goudronnées et propres de Vista Way, la fraîcheur du soir, mon chez moi, finalement pas si sale, ma nourriture basique mais qui a le mérite d'exister. Je vais enfin pouvoir prendre soin de moi, tout particulièrement de mes gencives meurtries par l'eau locale.

1 juin 2015

01-06-2015 - Jamaïque (Jour 3)

Réveillées à 6:00, nous partons pour une matinée plage. Nous commençons par du snorkeling à l'aide d'un simple masque. J'y vois des étoiles de mer, des petits poissons... Moi qui ai peur de l'eau, je ne suis pas totalement rassurée, mais je me dis que l'eau est claire et que je ne risque rien. A 8:30, ma partenaire veut se balader sur la plage. Il doit déjà faire une quarantaine de degrés, je crois mourir. Je ne passe à l'évidence pas un agréable moment, j'ai bien trop chaud, je prends des coups de soleil et je ne suis pas loin de tourner de l’œil, n'ayant rien dans le ventre.

Heureusement pour moi, elle se fait piquer par une guêpe rouge. Je sais, je suis d'un égoïsme incomparable à ce moment précis, mais si nous pensons toutes deux finir la journée au lit, aucune de nous ne succombera. Nous rentrons immédiatement au bungalow. Nous avons à peine le temps de nous remettre de nos émotions que nous devons nous rendre à Dolphin Cove. Sur la route, nous croisons une pancarte disant « Rest Area, Beer, JOINT ».
Nous avons droit en tout et pour tout à dix minutes de partage avec notre dauphin, prénommée Kalisa. On nous apprend le B.A.-ba concernant le mammifère, puis nous la faisons danser, nous chantons « Happy Birthday » avec elle, nous lui donnons et recevons un bisou, nous nous agrippons à ses nageoires pour nous laisser porter sur une quinzaine de mètres, et vient le temps de lui dire au revoir. Nous poursuivons avec un spectacle mettant en scène quatre jamaïcains et un requin, pas très coopératif. Nous avons ensuite l'opportunité de toucher une raie et à cet instant, il se met à pleuvoir. Nous nous réfugions à l'intérieur afin de choisir nos photos, à $16,5 pièce. C'est du vol, mais il nous faut un souvenir de ce rêve réalisé.

Une fois rentrées, nous nous rendons à l'ATM du coin. J'ai moins peur de ces rues remplies d'hommes un peu lourds. Mais il faut savoir que c'est dans leur culture d'aller vers les autres.
Un homme nous propose de nous emmener au Rick's Cafe. Elle l'a rencontré hier soir alors que je dormais. Je lui fais confiance et monte dans la voiture, au côté de son neveu de dix ans, Theodore, TJ pour les intimes. Son frère Nigel nous accompagne également.

Ce café est réputé pour sa falaise d'où des milliers de touristes sautent chaque année dans un lagon d'eau bleu clair. Nous ne pouvons décemment pas partir d'ici sans l'avoir fait. C'est personnellement après deux bonnes minutes de réflexion et de peur que je me lance, décidée à ne pas faire attendre mes successeurs plus longtemps. Il est clair que je ne le referai pas, mais je suis évidemment fière d'avoir effectué un saut de 25ft, soit 7,6m de haut.

Nous rentrons, nous baignons et discutons avec TJ, avant de prendre part au buffet proposé par l'hôtel. De la nourriture typique du pays pour $18. La soupe de citrouille me rend addict, à tel point que j'en prends trois fois. Je profite du feu de camp installé sur la plage. Un rêve de plus à ma portée. Allez savoir pourquoi.

Nigel nous propose de la marijuana. Elle étant intéressée, nous l'attendons sur la plage, mais il ne vient pas.