Pour
commencer, je voudrais parler de l'endroit qui a changé ma vie et
qui motive grandement mon futur. Cette fierté qu'est mon voyage sur
la côte Est des États-Unis.
J'ai
toujours été très attirée par ce « pays » magique, où
la langue chante plus qu'elle ne parle et où chaque pas est
inoubliable. Ces neuf jours d'avril 2007 m'ont tout bonnement
bouleversée, dans le meilleur des sens possibles. Malheureusement,
il ne me reste de ce voyage que quelques photos minuscules (et donc
floues), mon ordinateur de l'époque et mon disque dur externe
m'ayant lâchée au même moment en 2009. Une motivation de plus pour
y retourner et me créer de nouveaux souvenirs.
Les
9 jours ont évidemment commencé par de longues heures d'avion. Et
quelle est la seule personne qui faisait sonner tous les portiques
des aéroports? Moi! Et sans aucune raison apparente. Ceinture,
bijoux et chaussures retirés, pas de piercing, pas de bombe (non je
ne suis pas une terroriste, pourtant l'amabilité et la délicatesse
des agents de sécurité m'ont fait douter plus d'une fois...). Même
un magasin de disque a été victime de mon passage. On en rigole une
fois rentrée en France, mais sur le coup, c'est plutôt angoissant.
On se demande s'il est bien raisonnable de poursuivre les visites
(« Laissez-moi ici, je ne ferai que vous ralentir! »).
Mais tout est organisé et on ne veut pas non plus croupir dans un
hôtel (3 étoiles il me semble), puisqu'on est quand même aux
États-Unis!
Je
me souviens que nos virées en bus étaient synonymes d'échanges de
pièces américaines. Vous savez celles de 25cents propres à chaque
État. J'ai réussi à en récolter 21 sur 50! Et je compte bien
agrandir ma collection.
La
professeur d'anglais, le guide québécois, les américains eux-même,
dont la mentalité me correspondait plutôt parfaitement, tout était
réuni pour qu'on se sente bien. Et croyez-moi, ça marchait. Malgré
le froid, nous marchions gaiment vers toutes les destinations
proposées (et mon gros sweat rose New York City acheté à... New
York City, m'y aidait fortement).
NEW
YORK
La
statue de la liberté (pas aussi grande qu'on le croit), où les
prix sont exorbitants, mais où on se sent obligés d'acheter un
petit quelque chose parce que tout de même, « on y est ».
Son herbe fraiche et parfaitement taillée, d'où l'ont bombarde tout
New York de photos (nous aussi au passage). Mais surtout l'attente de
plus de 2h pour accéder au bateau qui nous mène à elle, qui ne
nous laisse rien d'autre à faire que de regarder les pigeons vivre
leur vie américaine (on se surprendrait presque à les envier...).
Ground
Zero, l'emplacement même où les tours jumelles sont tombées,
les bureaux ayant été remplacés par un seul espace touristique
réservé à des milliers de dessins d'enfants accrochés aux
grillages, et rendant hommage aux personnes disparues, le plus
souvent connues de ces mêmes enfants. Poignant. Le froid et la pluie
aidant à l'atmosphère pesante du site et au sentiment d'impuissance
et de tristesse qu'il pouvait nous procurer.
MANHATTAN
Être
lâchés dans Manhattan une heure pour faire du shopping,
c'est peu! Alors on court, on cherche LE magasin qui nous
correspondra le mieux sans vraiment regarder ce qui nous entoure.
Forcément, on croise le Virgin, on aperçoit les immenses panneaux
des musicals de Broadway. Et on tombe enfin sur un magasin de
vêtements sur lequel on craque. Mais le temps nous échappe
tellement qu'on achète un jean légèrement trop petit, mais vous
comprenez, il vient directement de Manhattan!
PHILADELPHIE
Le
Philadelphia Museum of Art. Vous ne connaissez pas? Si je vous
dis « Rocky », vous le remettez? C'est bien ce qu'il me
semblait. Eh oui, j'ai monté les marches de Rocky (« Rocky
Steps »). Certains se sont pris pour lui et les ont montées en
courant, moi j'ai préféré marcher tranquillement et profiter du
moment.
La
Liberty Bell. Pour être honnête je ne me souviens que d'une
chose de ce moment : lorsqu'on s'approche d'elle, on se retrouve
suspendus dans le vide, une simple vitre nous séparant de la chute
et des voitures. C'est haut! Et assez impressionnant.
WASHINGTON
Le
Lincoln Memorial. On a touché Monsieur Lincoln! On se serait
crus dans Hercule, au moment où celui-ci discute avec la statue de
son père, Zeus. Même posture et même taille (enfin je suppose).
The
White House. Hélas à l'époque, je ne connaissais pas grand
chose à la politique, je me disais juste « olala, le Président
est là-dedans! ». Au final, les barrières nous ramènent bien
à la réalité : ce monde n'est pas le nôtre. Mais le souvenir
reste intact!
The
US Capitol. Après avoir admiré le Capitole et son bassin, tous
s'étaient adonnés à une longue course sur le tapis d'herbe situé
en face. J'en faisais partie, jusqu'au moment où je me suis arrêtée
net en me disant que c'était idiot et qu'alors que tout le monde
serait arrivé, moi je profiterais encore de cette étendue verte et
de son environnement.
LANCASTER
Le
Village Amish. La journée culturelle du séjour. J'ai adoré!
Voir, écouter, comprendre une culture totalement différente de la
nôtre, ses habitudes, ses traditions, son mode de vie. C'est quelque
chose d'extraordinaire pour moi. Et je me souviendrai toute ma vie de
ce village si atypique, si pur.
LA
NOURRITURE
On
dit qu'on mange très mal aux USA. A vrai dire, je ne suis pas un
exemple à ce niveau-là puisque tous mes repas étaient constitués
des mêmes choses : Macaronis au fromage, frites, Fanta, glace à la
vanille, le tout à volonté. Ben quoi? Il faut bien profiter. J'y ai
cependant vu des tas de viandes variées ainsi que des légumes. Mais
non, je n'y ai pas touché. Par contre, je peux dire que je n'aime
pas les bagels, et les petits déjeuners étaient assez difficiles
pour moi, malgré le fait que nous étions installés dans des salles
à manger luxueuses à chaque fois.
Je
me rends compte que cet article est particulièrement long, mais il y
aurait tellement de choses à dire sur ce voyage mémorable, sur ce
pays de rêve. J'y retournerai, c'est sûr. J'économise déjà pour.
Et mon rêve ultime serait d'y travailler un jour et d'y vivre.
L'avenir me dira si mon rêve pourra se réaliser ou non.