30 mai 2015

30-05-2015 - Jamaïque (Jour 1)

Je me réveille à 6:30 pour rejoindre une amie et sa colocataire, qui a accepté de nous emmener à l'aéroport, à 7:55. Lorsque je passe les contrôles, un homme mal aimable refuse de faire passer mes liquides. J'ai complètement oublié de me munir d'un travel kit et dois donc me séparer de la moitié de mon dentifrice et de mon déodorant. Mais il est hors de question que ma Biafine finisse à la poubelle. Je justifie mon besoin de garder cette crème presque vitale à ma peau en déclarant qu'elle m'a été prescrite par un médecin français. Mais voyant que cela n'a aucun impact sur la finalité, et le fait de devoir mentir aidant, je laisse couler quelques larmes de désarroi. Etrangement, elles font leur effet et il décide de m'accorder mon souhait. Malheureusement, la fatigue a raison de mon soulagement et il me faut un moment pour me calmer. Nous décollons à 10:18 et atterrissons à 11:11. Nous ne passons pas l'immigration avant 12:40. Tant d'attente pour quelques secondes de stress. Nous prenons immédiatement un bus à $25, celui-ci nous conduisant à notre hôtel. On se sent en Jamaïque, avec ses bars colorés, les montagnes surplombées de palmiers, sa chaleur et son parler créole. Le chauffeur nous apprend quelques mots, dont « Irie Mon » (« oui »), « No mon » (« non »), « wa guan » (« ça va »). Il nous explique également pourquoi ici, on conduit à gauche. « Left side is the right side, right side is suicide ». Et nous découvrons également l'ampleur de la marijuana dans ce pays. « You'll never see us drink and drive, but smoke spliffs and drive ». Ça met en confiance... Ici, cette drogue est légale et il est également autorisé de la cultiver. Concernant les licences automobiles, il en existe plusieurs, telles que la rouge pour les taxis, la jaune pour les membres du gouvernement, ou la blanche pour les véhicules personnels. Ce trajet se trouve être très instructifs et nous nous faisons une première impression de la Jamaïque, la pauvreté nous sautant aux yeux. Même les villas sont délaissées, et les barrières des resorts de luxe doivent être activées manuellement.
Nous arrivons à l'hôtel et ne tardons pas à réserver nos activités. Nous choisissons un safari et un moment privilégié avec des dauphins.

Puis nous prenons un taxi pour faire nos emplettes, mais nous nous rendons compte que tout le monde ici profite des touristes. Une course à 50c nous coûte $5 par personne, et pour $20 nous n'acquérons qu'une boite de maïs, un paquet de céréales, un brie et une bouteille d'eau. Mais cela n’altérera pas notre moral. Nous nous baladons sur la plage de sable blanc et nous faisons accoster toutes les deux minutes par des gens prêts à tout pour nous vendre leurs babioles. Je craque pour un bracelet tressé aux couleurs du pays.
Nous croisons des crabes et apercevons des poissons dans l'eau claire. Nous devons rapidement nous mettre à l'abri car la pluie commence à tomber. Nous rejoignons d'autres touristes sous un préau, où un chien se prélasse sous les yeux horrifiés de mon amie, qui ne comprend pas que j'ose toucher cette bête soit disant pleine de puces. De nombreux moucherons nous tournent autour, nous rappelant que cet endroit ne sera pas des plus confortables pour les trois prochains jours. Après le coucher du soleil, une douche s'impose ainsi qu'une bonne nuit de sommeil.
        
  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire